4. Des compétences au service des maires 4. Des compétences au service des maires ruraux
L'association Renouveau villages accompagne bénévolement les communes de Lorraine et de Haute-Marne de moins de 2 000 habitants.
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En 1994, Jacques Maget, tout juste retraité, et ses amis créent l'association Renouveau villages, située en Meurthe-et-Moselle. Son but : « Aider nos villages de moins de 2 000 habitants à conserver leur vitalité. » Jacques Maget a longtemps assumé des responsabilités en hôtellerie, puis dans la communication. Les membres de son association sont patron de PMI, président des cafetiers de Meurthe-et-Moselle, responsable de la Datar, industriels, professeurs de médecine, professionnels des travaux publics...
L'association, qui a étendu son activité à la Lorraine et à la Haute-Marne, met bénévolement ses compétences à la disposition des maires. « Nous examinons la faisabilité de leurs projets et les aidons dans la recherche d'un gérant. Il faut trois ans pour finaliser une reprise. » L'association a suivi 425 projets touchant 2 120 emplois. Plus de 80 % des projets concernent des multiservices, 12 % la restauration, 6 % l'artisanat. Elle a participé à la création de six maisons médicales.
PARTENARIATS PRIVÉS
L'association a tissé des liens avec des partenaires qui sponsorisent son activité et dispensent leurs conseils : le centre de gestion Adheo-CER pour les analyses économiques, le Crédit mutuel pour les analyses financières, Mucim Stanislas pour l'expertise en assurances, la MSA pour les maisons médicales, la Poste pour les Relais, Kronenbourg pour les bars, Carrefour et sa marque Proxi pour les multiservices. « Depuis le début, nous avons des relations avec EDF et ses filiales. Quand une ligne traverse un village, des sommes peuvent être allouées à des projets de rénovation rurale. Sur une ligne, nous avons mené cinq opérations : trois multiservices, un café-restaurant, un artisan et une maison de santé. Les apports vont jusqu'à 50 000 euros. » L'association examine les projets des repreneurs potentiels : « Ils s'engagent sur la qualité de leurs prestations. Leurs horaires ont une grande amplitude. La première année, ils ne prennent pas de vacances. Nous demandons un apport minimal de 10 000 euros. Nous encourageons la diversification : tout ce qui multiplie les passages, améliore le chiffre d'affaires. Il a progressé de 15 % chez un coiffeur-épicier après l'ouverture d'un point poste. » Au final, le maire choisit le candidat qui, lui, choisira ses partenaires commerciaux.
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